Koala en pma

Nos aventures sur le long chemin de la PMA… Avec un Happy End !

Dans la tête d’une Koala

Point santé : Les saignements sont toujours présents, mais nettement moins abondants que vendredi. Toujours quelques douleurs type règles qui se manifestent par moment, mais ça va beaucoup mieux.

J’ai l’énergie d’un mollusque : il a fallu que je marche 5 minutes pour aller donner mon arrêt de travail, et j’ai bien failli faillir.

J’ai recommencé à manger (en même temps, n’étant pas grosse (voilà qui devrait faire plaisir au Koala (je ne vous ai jamais parlé de mon problème d’image de moi-même?) ) -2,5kg en un WE ça fait beaucoup ! ).

Mon empreinte est incrustée dans le canapé à force d’y squatter. Niveau repos, j’ai fait mon maximum.

En attendant l’écho de demain matin, je vous propose de faire un petit tour dans ma tête.

Les larmes ont cessé de couler, mais l’espoir n’est pas revenu . Enfin, ça fait plusieurs fois que je m’imagine l’écho de demain et que j’y vois un miracle. Mais sinon, on n’y croit pas.
J’ai l’impression d’être revenue quelques mois en arrière, avec l’échec de la FIV1. Cette impression que je ne reprendrai pas le dessus sur ma vie, d’être spectatrice de ce qui se passe autour.  Ce mois de juillet 2014, qui avec l’absence totale de fécondation, nous avait anéantis et avait bousillé notre 3ème anniversaire de mariage. Celui qui a vu l’ouverture de ce blog et m’avait permis de remonter la pente.
Aujourd’hui, j’ai le même sentiment.  Vous vous doutez que notre Saint Valentin avait un goût amer cette année. C’est bien sûr le perte de notre petit bout de vie, mais depuis ce matin l’idée de devoir repartir pour la FIV ICSI 2 qui me démoralise. Le défi me semble insurmontable, tout comme il l’était en juillet. Et pourtant…

Nous l’avons déjà relevé une fois, nous y arriverons probablement encore. Les mots de Zelda ont encore résonné en moi tout à l’heure :  C’est qu’on ne lâchera pas. JAMAIS. Tant que l’espoir sera là, on viendra à toi, pas après pas. Car t’avoir dans notre vie est notre plus grand désir, notre plus beau rêve. Comment ne pas vouloir tout donner pour espérer ce grand bonheur ?
Il nous faudra peut-être un peu de temps pour repartir au combat, mais nous nous battrons pour ne jamais rien regretter.

Je ne pourrais pas vous expliquer à quel point votre soutien m’est précieux, mais je tenais à vous remercier pour vos gentils mots qui m’ont aidée dans ce moment si dur. Vous êtes des filles formidables, voilà, c’est dit.

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