1an, 10 mois, 7 jours (2)

Pour savoir pourquoi cette date compte pour moi, c’est ici .

Ma Miracle est étonnante. Et loin d’être en retard ! Petit bilan.

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Sur le plan motricité, elle fait tout ce qu’il y de plus courant. Mademoiselle court (enfin, on s’approche d’une démarche plus conventionnelle. Comprendre qu’elle ne ressemble plus à Phoebe de Friends (les fans sauront)) et commence à sauter (les pieds en décalés, et avec peu de hauteur). Elle flotte dans l’eau (avec les brassards) et commence à taper des pieds pour avancer. Elle adore danser la « papucine » et se laisser tomber à la fin de la chanson. D’ailleurs, puisqu’on parle chanson, elle adore faire bateau sur l’eau.

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Sur le plan du langage, elle a un peu d’avance. Depuis ses 15 mois, elle utilise le « je » et fais des phrases à la syntaxe quasi parfaite. Elle dit « c’est à moi » mais ne dira jamais son prénom ! (En vrai, elle a dit une unique fois son prénom dans sa vie, il y a 2 semaines. Et comme elle ne manque pas d’humour, elle s’éclate à répondre »Mini-Koala » quand on lui demande comment elle s’appelle … Mouais, on n’est pas rendus!) Elle sait tout répéter et parle de beaucoup beaucoup de choses (« l’avion est dans le ciel là-haut » ou « je m’occupe de l’autre, moi » en parlant de ses chaussures). Elle sait très bien dire que sa sœur l’embête (Mini-Koala m’a piquée les jouets/ tapée les cheveux… Tout ça avec cris et larmes, s’il vous plaît.). Elle dit lorsqu’elle est fatiguée et réclame à aller se coucher quand le câlin dure trop.

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Elle réclame des câlins (aux bras, gâté maman) et demande à ce que Mini-Koala s’asseoit sur ses genoux (partie du corps qu’elle maîtrise drôlement bien, comme toutes les autres. Il y a peut-être les coudes qui lui posent encore problème, et encore.) lui donne la main ou lui lise une histoire.

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On est en plein dans les couleurs depuis deux mois : le jaune vert rose sont enfin acquis (c’était un peu chaotique), de même que le orange, bleu, noir (qui sont passés tout seuls). Dans le même temps, elle s’est mise à compter : 2-5. Si le 5 n’a pas encore de représentation pour elle, le 2 est bien structuré, puisqu’elle dénombre tout dans la rue (les dames, les chiens, les jumeaux).

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Elle est propre de jour (hors sieste) depuis juin. Il faut dire que les premières fois qu’elle a dit je, c’était pour « Je veux faire caca », à 15 mois donc. Depuis, le pot n’a plus de secret pour elle. Et elle ne supporte plus la couche mouillée. (On en parle des fois où je lui change deux fois la couche par sieste, où je l’entends dire « j’ai fait pipi maman » et lorsque je monte, je la retrouve la couche à la main ?)

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Elle adore se laver les mains. Elle s’éclate dans son bain. Et tant mieux, parce que vu l’état dans lequel je la retrouve après un repas, c’est bien qu’elle soit volontaire pour le coup de nettoyage ! (Il y a autant de nourriture dans son bavoir et sur son corps que dans son ventre. Et vu ce qu’elle mange, ça en fait !)

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C’est notre petit clown, plein de tendresse mais très déterminée, ce qui nous vaut souvent de belles crises. Le non est apparu pour ses treize mois, et elle ne se laisse pas faire notre tête dure ! Mais pour rien au monde on ne la changerait !

Il y a 4 ans…

Il y a 4 ans, nous passions enfin à la ponction de cette fiv icsi 2.

Dans le labo de la PMA de Toulon, Mini-Koala voyait le jour dans une boîte plexi.

Je n’avais aucun espoir, je redoutais l’hyperstim et j’envisageais même de différer le transfert (si jamais on me proposait un transfert).

Aujourd’hui, je me rappelle de ce jour où tout a commencé, avec un mélange de nostalgie pour ce début de vie et de colère envers DN (LP).

Si j’avais su l’issue, et la suite,… Tout aurait été beaucoup plus facile !

Alors aujourd’hui, plus qu’un autre jour, mon message pour les pmettes se veut rempli d’espoir. « Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le Miracle. »

Une histoire de sommeil, l’évolution #2

Pour le Miracle, on a connu une amélioration aussi. Elle qui se réveillait une ou plusieurs fois par nuit pour têter, on a eu des moments moins faciles, mais aujourd’hui on peut dire « ça va ».

Suite à une visite chez notre nouveau pédiatre, vers ses 10 mois (en juillet), il était bien d’accord avec moi, non elle n’avait pas besoin de têter la nuit. (Le Miracle est un bébé bien joufflu.) Il m’a conseillé les câlins (même aux bras), de l’eau, de la compote, mais pas le sein. Et il a rappelé que le rôle du papa était essentiel à ce moment-là. Il nous a prévenu qu’on risquait d’avoir des nuits très compliquées, que ça pourrait durer 15 jours, mais que ça rentrerait dans l’ordre. Par contre, c’était à moi de voir : si je souhaitais un allaitement long, il me conseillait de le faire, si j’avais l’intention d’arrêter l’allaitement un mois plus tard, c’était sûrement beaucoup d’efforts pour rien.

Je ne savais pas trop ce que je voulais pour l’allaitement (je n’avais rien planifié, ça nous convenait à toutes les deux) mais j’avais besoin de dormir et le Koala aussi. On a donc planifié ça une nuit où le Koala pourrait un peu rattraper le manque de sommeil, et en deux nuits, c’était presque réglé. Le Miracle continuait à se réveiller une fois, mais juste une carresse et elle se rendormait. (Bon, à cette époque, Mini-Koala ne dormait pas, mais on réduisait quand même notre fatigue).

Pour ses un ans, elle a eu besoin d’une sucette (zut, nous y avions échappé jusqu’ici pour elle, puisqu’elle tétait son pouce). A nous donc les réveils multiples pour une sucette tombée à côté de sa joue. (A cette époque, Mini-Koala se réveillait encore la nuit.) Nous avons investi (enfin, fait offrir) la « peluche miracle à 70 boules »… qui ne s’est pas avérée être miraculeuse, et ce chez aucune de nos filles. Mais bon, la peluche est douce, alors elles l’apprécient éteinte.

On a passé un autre cap pour ses 18 mois. Un seul réveil sucette par nuit. (Enfin, si on ne tient pas compte de celui pile 2h après qu’elle se soit endormie !) Et là, on a enfin pu commencer à rattraper les 3 ans de sommeil en retard. C’est aussi à ce moment-là qu’on s’est aperçu qu’on était VRAIMENT fatigués !

Actuellement, à 21 mois, elle dort 6 nuits sur 7 (toujours une histoire de sucette, bord@l!). Il suffit de la poser dans son lit après la tétée, et elle est partie pour faire 20h-7h30 (toujours avec la perte de sucette à 22h, rien à faire).

Tout n’est pas non plus idyllique, (parfois elle hurle toute la nuit dès qu’on sort de sa chambre. Heureusement pour nous, son fauteuil est le même que dans la chambre de Mini-Koala !) , mais on voit enfin le bout du tunnel.

Pourvu que ça dure!

Une histoire de sommeil, l’évolution #1

Je vous avez laissés l’année dernière avec une Mini-Koala qui refusait de s’endormir/de dormir/de dormir au delà de 6h et une Miracle qui venait de perdre le mode d’emploi des nuits complètes.

Un an et demi plus tard, les choses ont évolué, et heureusement pour nous!

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– Mini-Koala est passée dans un lit de (très) grand pour ses deux ans. Nous voulions éviter qu’elle escalade puis dégringole du lit à barreaux, alors nous sommes allés chez le Suédois pour trouver notre bonheur. Sur le papier, génial. En pratique, un peu moins : Mini-Koala a beau être très grande (de mémoire 92cm à 2 ans), elle n’arrivait pas à monter dans son lit toute seule. Bon, niveau autonomie, on n’avait pas changé grand chose, mais au moins elle n’avait plus les barreaux qui, de l’avis de beaucoup (ici, à la crèche,…), pouvaient l’oppresser. Mais aucun changement pourtant pour ses nuits.

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Il aura fallu attendre décembre (et les 2 ans et 8 mois bien tassés de la Mini) pour qu’elle dorme la nuit. (Mais ne réjouissons pas trop vite, rien n’est jamais gagné.)

L’endormissement restait encore difficile : il lui fallait une présence dans sa chambre, le plus souvent ( comprendre 19 fois sur 20)–> moi. On pouvait y passer 20 minutes ou 2h, il ne fallait pas partir avant qu’elle s’endorme, au risque de la voir éclater en sanglots et de passer beaucoup plus de temps (si si, c’est possible) dans sa chambre.

Elle dormait les volets ouverts, la veilleuse allumée, la porte ouverte, son doudou officiel (en double) et sa collection de sucettes (phosphorescentes ou non) autour d’elle.

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Le Père Noël lui a apporté une veilleuse petit lapin qui indique le jour et la nuit, dans l’espoir de moins la voir débarquer dans notre chambre au petit matin. Technique efficace environ 4 jours consécutifs, depuis elle arrive en nous disant que Petit Lapin fait encore dodo… Bon, ce n’était pas le remède miracle, mais elle adore son lapin (et le Miracle aussi).

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Et puis un jour… Mini-Koala a demandé à fermer ses volets, à fermer la porte et à ce que l’on sorte de sa chambre. Et elle a dormi! Avec Petit Lapin, les 2 doudous, les 6 sucettes,… Puis la liste s’est allongée : la couette, 2 couvertures qu’on utilisait quand elle était bébé (sur la poussette, ne me frappez pas!), et approximativement 15 autres peluches. Mini-Koala est devenue une collectionneuse compulsive, et n’essayez surtout pas d’enlever discrètement quelque chose, elle tient une liste précise de ce qui doit être dans son lit.

Elle a peu à peu retardé l’heure de son réveil (Petit Lapin lui n’a pas bougé), dépassant maintenant fréquemment les 7h. Une autre victoire pour ses parents épuisés!

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Alors tout n’est pas parfait, puisque voici un mois que je ne peux plus sortir de sa chambre. Je m’y mets pour 5 minutes, c’est ce que nous avons convenu, mais lorsque je veux en partir, c’est à nouveau le drame. Lorsque le Koala est là (je reviendrai une autre fois sur le changement de rythme de notre vie), il prend le relais pour la calmer et sort aussitôt de sa chambre (et la coquine accepte sans broncher). On a bien essayé de réserver le coucher de Mini-Koala au Koala, mais la Mini refuse en hurlant. Et lorsque par miracle j’arrive à la coucher et à ressortir sans pleurs, elle est à nouveau debout 5 minutes plus tard, avec pour prétexte je veux faire pipi (elle n’a plus voulu de couche la nuit en février)/j’ai soif/j’arrive pas à remettre la couette/je ne peux pas monter dans le lit (enfin bizarrement, le reste du temps, du haut de ses 101cm, ça ne lui pose aucun soucis…). Tout ça, toujours dans cet ordre, comme un rituel.

À 3 ans et 2 mois, il y a quand même un sacré mieux! Il n’y a que peu de nuits entrecoupées, quelques pipi au lit, quelques cauchemars et on a même eu deux grasses mat’ jusqu’à 8h!

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– Pour le Miracle, la suite dans peu de temps, l’article est en cour d’écriture.

bilan pmesque

Article en brouillon depuis le 20 février 2015, il était temps d’en faire quelque chose, soit une semaine après ma FC de la fiv 1bis, tec1. Depuis, on peut ajouter à ce bilan une merveilleuse Mini-Koala de 3 ans et un bébé Miracle inespéré tout aussi adorable de 20 mois.

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Ce que la pma m’a pris.

La pma est une chance, j’en suis consciente. Mais la pma est usante.

Elle nous a pris du temps, de l’énergie (et accessoirement un peu d’argent aussi, c’est tellement fun les dépassements d’honoraires!).

Elle nous a pris notre joie de vivre.

Elle nous a enlevé tout espoir de bébé couette.

Elle nous rend « aigris » envers des gens qui n’ont rien demandé, mais qui ont réussi là où nous galérons toujours.

Elle nous rend aigris envers des gens, au courant de notre parcours, qui ont des réflexions plus que déplacées (Entre autres : « Moi je suis capable de mettre ma femme enceinte du premier coup. » « Vu le nombre de gens qui galèrent autour de nous, statistiquement on y arrivera tout de suite. »)

Elle nous empêche d’établir des projets sans se demander « et si? ».

Elle nous a pris notre insouciance, surtout depuis ce dernier vendredi 13. Nous savons désormais que rien n’est jamais gagné avant la fin.

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Ce que la pma m’a apporté.

Mais la pma, c’est aussi du positif.

Même le Koala est incollable en reproduction humaine (si si, je vous assure ! Il a même déjà expliqué le principe d’une FIV à des amis, en utilisant les mots « follicule », « stimulation », « déclenchement », « ponction », transfert ». Improbable quelques années plus tôt !)

Elle nous a redonné l’espoir de devenir parents un jour.

Elle nous a montré que quoiqu’il arrive, nous pouvions compter l’un sur l’autre. Vraiment.

Elle nous a fait prendre conscience de la valeur d’une vie, de la chance que c’est d’avoir un enfant.

Elle nous a révélé la force et la détermination dont nous étions capables.

Elle nous a fait comprendre que nous avions des amis extraordinaires (Isa-belle, si jamais tu passes par ici : MERCI, tu es juste formidable.)

J’ai découvert une blogo remplie de personnes d’horizons différents, aux parcours variés, mais avec la même envie de voir son rêve le plus cher se réaliser, capable d’un soutien infaillible alors que leur situation n’est pas plus facile que la notre (MERCI, vous êtes juste formidables vous aussi !)

On dit qu’il faut savoir tirer du positif de chaque situation. Le bilan n’est pas tout rose, mais il a au moins le mérite d’exister.

Sortir de l’ombre

Voilà des mois que je n’ai pas écrit, pourtant l’envie est là et je vous lis tous les jours.

Mais ce blog était destiné à la PMA, et la PMA, définitivement, est derrière moi. Alors revenir ici pour vous faire part du quotidien tout ce qu’il y a de plus ordinaire de la famille Koala au complet, ça pourrait blesser certaines d’entre vous. Je m’en excuse, cela n’est pas mon but.

Pourtant, je ressens à nouveau ce besoin d’écrire : vider son sac, garder une trace, avoir de vos nouvelles. Autant de raisons qui font que quelques articles devraient être publiés (ne vous attendez pas non plus à un rythme de dingue, je vous rappelle que je suis l’heureuse maman fatiguée de deux adorables koalettes).

J’ai choisi de poursuivre l’histoire ici, là où tout a commencé, là où DN(LP) a fait de moi la maman que je suis.

2 ans de toi

Déjà 2 ans que tu remplis ma vie d’amour et de bonheur.

Toi qui as fait de moi une maman, ta Maman. Toi qui m’as fait basculer de « maman dans mon cœur » à « maman pour de vrai ». Toi que nous avons attendue si longtemps et qui nous rappelle chaque jour que ce combat valait le coup d’être mené. Toi qui sais nous faire enrager et fondre d’amour dans la foulée. Toi qui entre officiellement dans le deuzans avec toutes les crises que cela implique. Toi qui déborde d’amour et d’énergie. Toi qui nous a fait connaître cet amour sans limite.

Toi qui étais il n’y a pas si longtemps mon tout petit bébé. Toi qui est aujourd’hui ma grande fille.

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Joyeux anniversaire mon Amour.

1 an, 10 mois, 7 jours

C’est l’âge que j’avais au décès de mon père. Un cancer qui l’a emporté à ses 33 ans, laissant 2 enfants et une maman seuls (mais la maman, elle a grave assuré (il être très peu probable qu’elle passe par là, mais si jamais : 💖) ).

C’est aussi l’âge qu’a Mini-Koala aujourd’hui.

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Je me suis souvent demandé ce que mon père avait partagé avec moi. Le hasard de la vie fait que j’ai moi aussi 33 ans (et vu comme on s’est battu pour Mini-Koala, je vous assure que c’est un pur hasard ! Que celui qui pense très fort qu’en fait c’était dans ma tête parce que je n’étais pas prête blablabla…. se dirige vers la sortie, merci d’avance.) et ça remue pas mal de choses.

Aujourd’hui j’ai en partie la réponse. En partie seulement, puisque chaque enfant se développe différemment.

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Petite (8-10 ans), j’avais bien conscience qu’à presque 2 ans je marchais mais je me demandais si je savais dire « papa ». Pas besoin d’attendre Mini-Koala pour avoir la réponse, je vous rassure. Mais il y avait encore beaucoup de questions liées au développement d’un presque deuzans qui me travaillaient.

Aujourd’hui, quand je vois ma Mini-Koala faire des phrases de plus en plus complexes, essayer de prononcer correctement le prénom du Miracle, développer un vocabulaire de plus en plus riche, se lancer dans de nouveaux mots (toteuse et padra pour aujourd’hui (gigoteuse et sparadrap en français)), répéter des phrases en boucle (est parti le monsieur des travaux, prononcée en continu pendant 15 horriblement longues minutes jusqu’à ce que le goûter me délivre), découvrir toujours plus de bruits à faire avec la bouche (la langue qui claque est le son préféré ces jours-ci), …. Je me dis qu’on est bien loin du premier (et émouvant) papa, prononcé vers ses 7 mois et demi dans sa chaise haute.

Lorsque je la regarde courir, monter les escaliers, faire du toboggan, déplacer la chaise jusqu’à l’évier pour qu’on lui lave les mains, escalader la table à langer pour regarder sa sœur (on a depuis investi dans une petite marche!), se savonner et se sécher toute seule, manger sans aucune aide (mais avec un grand bavoir pour elle, et un balais pour nous), ranger ses jouets pour en sortir d’autres, donner la main dans la rue, commencer à surveiller la couleur du bonhomme au passage piéton… Le temps des premiers pas hésitants n’est qu’un lointain souvenir.

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Mais c’est lorsque elle vient faire des bisous, nous prendre la main en disant « assis » pour qu’on joue avec elle, se blottir dans nos bras lorsqu’un bruit est inhabituel ou trop fort, s’allonger à côté du Miracle en la couvrant de bisous ; lorsqu’elle fait des blagues ( est parti ! en cachant l’objet dans son dos ou sous ses fesses), chante petit papa Noël (on est qu’en février, tout va bien), rigole plus que de raison,…. C’est dans tous ces moments-là que je me dis qu’à 1 an 10 mois et 7 jours on n’est plus un bébé, et que l’enfant est déjà bien présent (son caractère est bien défini, les échanges sont nombreux et riches).

C’est lorsque je la vois que je me dis que mon père m’a un peu connue ( en tout cas plus que ce que je l’ai connu), et il m’aura fallu plus de 30 ans pour en avoir la certitude.

Maintenant, je vois les choses différemment, puisque depuis quelques jours je me mets à la place de mon père, et je découvre un nouveau sentiment, la peur que tout puisse s’arrêter un jour. J’ai déjà partager beaucoup de premières fois de Mini-Koala et j’aimerais en vivre bien d’autres.

PS : ne soyez pas désolé pour moi, ça m’a toujours énervée ☺ C’était il y a bientôt 32 ans, le temps a fait son œuvre (je ne m’en fiche pas non plus, soyons honnêtes). Mais surtout ça fait partie de mon histoire, de moi, ca a été ma force dans les moments difficiles et ça a contribué à faire ce que je suis aujourd’hui.

Appel aux québécoises

https://wp.me/p5VwfJ-b1

Une histoire de sommeil

Ma Miracle, 4 mois, fait ses nuits depuis ses 2 mois 1/2 – 3 mois (oui, elle a oublié pendant 15j au moment de Noël qu’elle pouvait tenir toute une nuit sans manger deux fois… Mais le problème semble être réglé… #DoigtsCroisés #OnEspère #NeLeDisPasTropFort).

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Le gros point noir chez nous, c’est le sommeil de Mini-Koala, 21 mois.

• Déjà, c’est une petite dormeuse (20h30-6h ça peut largement lui suffir, sympa quand vous êtes une marmotte).

• Elle ne s’endort jamais seule. Il faut rester dans sa chambre le temps qu’elle dorme à poings fermés. (Ça peut prendre 10 minutes quand tout va bien, ou 90 quand rien ne va -accompagnées d’un agacement parental inévitable ).

Quand tout va bien, elle est dans son lit, dans sa gigoteuse, allongée et calme avec son doudou et sa sucette (et les 5-6 autres sucettes, plus ou moins phosphorescentes, sont aussi dans le lit). Nous restons sur son fauteuil, à attendre que Morphée fasse son job.

Les jours plus compliqués, Mini-Koala est dans son lit (à barreaux), est sortie de sa gigoteuse, le doudou et les sucettes ont volé à travers la chambre, elle hurle, debout et essaye d’enjamber la barrière. Le parent (pour le coup plus vraiment volontaire, parce que préparer le repas et ranger le salon c’est bien plus attrayant comme activité), tente de calmer la bestiole avec une berceuse (pour le Koala) ou de la respiration (pour moi), en lui demandant régulièrement de s’allonger/ne pas jeter doudou/garder la sucette/fermer les yeux.

Souvent, elle s’endort d’un coup (et le parent avec, faut dire qu’il est vachement confortable son fauteuil…. Heureusement pour nous vu le temps qu’on y passe !!!).

Certains jours, rien ne va plus. Elle ne se calme pas, et notre bienveillance a aussi ses limites (ce qui n’aide en rien Mini-Koala à se calmer on est bien d’accord… Mais quand le coucher devient une corvée, on en a plus que ras le bol de l’accompagnement à l’endormissement…. (surtout qu’on n’a jamais vraiment été pour, c’est plutôt la situation qui nous y a conduits)). C’est donc une Mini-Koala en pleine crise et des parents énervés qui doivent trouver un équilibre.

• Elle se réveille plusieurs fois par nuit.

Parfois juste pour une sucette ou un doudou perdu. Ça ne nous prend qu’une minute, mais à 3h du matin c’est infiniment trop.

Parfois, c’est une petite fille hurlant, debout dans son lit qui nous tend les bras, et c’est tout l’endormissement qui est à refaire. Et à 3h du matin, ça fait mal. On a ajouté une couette et un oreiller sur son fauteuil, parce qu’on est pas maso et vu le temps qu’on y passe il vaut mieux être bien installé. Oui, il y a des nuits où l’on passe plus de temps sur son fauteuil que dans notre lit.

• Elle ne veut pas forcément rester dans son lit.

D’autres fois (rares quand même, rassurez-vous), Mini-Koala ne veut rien savoir et continue d’hurler sans qu’on comprenne pourquoi ( des peurs? Mais de quoi? ). Alors on câline, on rassure, on explique, on retente, elle repleure de plus belle, on s’énerve, on s’aperçoit que ça ne sert à rien, on s’énerve encore plus (la patience à 3h du mat est proche de zéro) et à bout on préfère la laisser dans sa chambre à pleurer. Ça pourrait s’arrêter là, puisque beaucoup de gens nous disent qu’il suffit de la laisser pleurer quelques nuits pour qu’elle arrête. Mais non, Mini-Koala n’aime pas la facilité. Elle essaye alors de s’évader de son lit (après s’être dandinée pour enlever sa gigoteuse) en enjambant ses barreaux. Mais elle a beau faire ses 90cm, elle tombe et pleure encore plus (je peux répondre à ceux qui ont suggéré de la laisser pleurer que maintenant au moins on sait pourquoi elle pleure ou c’est mal vu?). C’est donc 2 parents fatigués par des heures de pleurs qui déboulent dans sa chambre. Il est 5h du mat, c’est bon, la nuit est finie. (C’est grâce à cette fabuleuse nuit d’été que nous nous obligeons à rester avec elle jusqu’à ce qu’elle dorme et que nous accourons aux premiers pleurs… Oui, parce que le coup de l’évasion du lit a eu lieu plusieurs fois déjà. Elle s’en est sortie avec quelques bleus sur la tête (et même les stries du parquet), mais rien ne dit que la prochaine fois elle ne se fera pas mal).
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Elle a dû dormir correctement à 3-4 mois et de 7 à 9 mois (quand le Miracle a décidé de s’accrocher. Comme quoi, il n’y a pas que partir en vacances qui fonctionne, dormir la nuit c’est une autre piste à explorer !). Elle en a 21. Oui, nous manquons cruellement de sommeil, surtout depuis la naissance du Miracle. Jusque-là, je gérais les nuits quand le Koala travaillait, je faisais la sieste avec elle. Depuis l’arrivée de numéro 2, je profite de l’heure et demie de sieste de ma Mini-Koala pour manger/allaiter/gérer le linge/ranger un minimum. Heureusement, elle va à la crèche 2 jours par semaine, et le week-end on s’octroie une grasse matinée (8h30!!!!!) à tour de rôle.

Le coucher est très ritualisé ( c’est le Koala qui gère).

On a tenté volets fermés/ouverts. Porte fermée/ouverte. Veilleuse ou non.

Nous avons essayé l’ostéopathie, sans grand succès.

Mon pédiatre lui donne de l’homéopathie (stramonium et d’autres trucs en plus). Il me conseille calmosine sommeil, j’irai demain la récupérer.

Ma sage-femme m’a parlé d’un ostéo-kiné qui serait une sorte de magnétiseur…. Elle y est allée pour les nuits de sa fille et ça a été miraculeux. Je me dis que je n’ai rien à perdre, si ce n’est 60€.

J’ai essayé les bruits blancs, elle n’y est pas du tout sensible (petite elle hurlait dès que j’allumais l’aspirateur, alors que ça endort mon Miracle). (Oui, j’étais prête à me délester de 70€ pour la peluche miracle qui sauverait nos nuits.)

J’envisage de virer la barrière de son lit, pour qu’elle se sente moins enfermée ( ça peut être ça qui lui fait peur ?), mais j’ai peur de ne plus arriver à la coucher ou de la retrouver en train de jouer au beau milieu de la nuit.

. Je prends tous vos conseils, bonnes ondes et autres incantations !!

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Édit pré-publication :

Depuis que j’ai écrit cet article, le Miracle a décidé qu’en fait la nuit c’était sympa comme moment à passer ensemble…

Achevez-moi, s’il vous plaît.